Du premier au dernier, les 88 numéros de la revue FForum, datés des années 1982 à 2011, sont désormais en ligne pour les adhérents de la FFO. C’est l’aboutissement d’un long travail archéologique entamé en 2015, avec Manu Lazard et Marc Tastet, que je remercie.
Le 15 décembre dernier, je vous annonçais que les 25 premiers numéros étaient accessibles, dans leur intégralité, dans l’espace adhérents. Mais je ne savais pas que Manu Lazard était en train de scanner le reste de la collection, jusqu’au numéro 83, y compris les deux numéros spéciaux : le Spécial informatique (paru en 2001) et le 71Bis (poisson d’avril 2004). Et j’y ai ajouté les deux derniers numéros (84 et 85).
Les quelque 60 numéros supplémentaires mis en ligne contiennent des centaines d’articles très sérieux (et d’autres un peu moins) dont les titres ou les contenus laissent parfois rêveurs. Quelques exemples :
- L’art de la nulle (signé Marc Tastet, cet article commence ainsi : "il m’est apparu que s’il y avait un numéro où l’on devait parler des parties nulles, ce devait être ce numéro 32 de FForum.")
- La genèse (texte humoristique signé Stéphane Nicolet, qui se termine par : "c’est depuis ce temps-là que les pions ont perdu leur immortalité et doivent galérer toute la partie pour devenir définitifs").
- Mon amour pour Othello (article signé Thierry Lévy-Abégnoli, qui commence par "Je n’ai jamais aimé les jeux de stratégie").
- Hard metal et Othello (Markus Schoretits raconte la fabrication artisanale d’un incroyable jeu d’Othello en métal usiné).
- Humour et philosophie : trouver la plénitude dans la "brêlitude" (signé Serge Tapsoba). Un article très étayé et qui n’est finalement pas si délirant qu’on pourrait le penser.
Ce sont donc les 88 numéros de la revue FFOrum (numéros 0 à 85 + les deux numéros spéciaux) qui sont désormais en ligne, au format PDF. Sur l’espace adhérent, les principaux articles de chaque numéros sont listés. Parallèlement à ces numéros complets, quelque 600 articles sont toujours classés par dates et catégories.
Nostalgie, émotion et autres sentiments triviaux
En répertoriant les principaux articles de chaque numéro, je me suis littéralement plongé dans le passé, ce qui fut très émouvant. En quelques jours, j’ai lu, relu ou parcouru tous les numéros, parus des années 80 aux années 2010. Cela paraitra trivial voire ridicule mais j’ai été sidéré de constater à quel point la FFO existait bien avant mon arrivée en 2002. 10 ans, 15 ans, voire 20 ans plut tôt, des joueurs que je côtoie encore aujourd’hui écumaient déjà tournois et stages d’été, ou inondaient la revue FFOrum de leur prose : Marc Tastet, Stéphane Nicolet, Dominique Bétin, Paul Ralle, Bintsa Andriani, Emmanuel Lazard, ou encore, Emmanuel Caspard (Emmanuel Lascard restant une chimère). D’autres, comme Dominique Penloup (alias DoP) et Didier Piau (alias DiP), étaient omniprésents avant de disparaitre de la circulation, bien avant que je débarque sur la planète Othello. J’aimerais d’ailleurs bien les rencontrer en vrai.
Thierry
Salut Dominique, mais comment diable as-tu pu te procurer le numéro zéro que BERNARD DAUNAS nous avait distribué gratuitement à Montrouge.
Quant à moi, ma NOSTALGIE va plutôt aux têtes marquantes de la première (Salama), deuxième (Rengot), et troisième (Haffner) fédérations, toutes multijeux.
Bravo pour l’initiative, moi qui ait la chance de tous les avoir en papier, c’est un vrai plaisir de les « feuilleter » également de cette manière !
Dominique