Le Championnat du monde 2016 a vu la victoire du Thaïlandais Piyanat Aunchulee, déjà finaliste en 2011 et 2013. Aucun Japonais en finale, ce qui est une énorme surprise. Tandis que les Européens ont été à la peine.
Une cérémonie d’ouverture digne des Jeux Olympiques (ou presque)
Pour le 40e championnat du monde d’Othello, qui se déroulait à Mito, au Japon, du 1er au 4 novembre, les organisateurs avaient fait les choses en grand. Cela a commencé par une cérémonie d’ouverture grandiose : buffet alléchant (avec des sushis), musique japonaise, possibilité pour les joueurs d’essayer des tenues traditionnelles et des jeux japonais, stand à la mémoire de Goro Hasegawa, l’inventeur d’Othello décédé au mois de juin dernier… Comme à l’accoutumée, les appariements de la première ronde ont été tirés au sort, en respectant les têtes de série.
Un record de participation
Il n’y avait pas moins de 84 joueurs provenant de 29 pays (y compris la Côte d’Ivoire qui avait envoyé trois joueurs, un représentant du gouvernement et deux membres de l’ambassade pour les accompagner). La France était représentée par Takuji Kashiwabara, Arnaud Delaunay et Gilles Cluzon. À domicile, les Japonais partaient grands favoris, en particulier Yusuke Takanashi (quatre titres de champion du monde en quatre participations) qui avait annoncé qu’il voulait battre le record de Hideshi Tamenori : sept titres de champion du monde !
Une organisation technique impeccable assurée par Emmanuel Lazard et Stéphane Nicolet
Du point de vue de l’organisation, on retiendra l’excellente performance technique du duo Emmanuel Lazard et Stéphane Nicolet (mais on sait bien que l’on peut toujours compter sur eux).
Par ailleurs, on a apprécié aussi le fait que des anciens champions du monde comme Takeshi Murakami, Makoto Suekuni et même Ben Seeley (le troisième jour) commentent les parties en direct sur une webTV, même si l’on ne comprenait pas le japonais (on pouvait voir les suites envisagées par les commentateurs, jouées sur une tablette). En résumé, une excellente organisation.
Quelques chocs dès la première ronde : duel entre deux Japonais, Yasushi Nagano contre Nobuaki Mitsuya, qui tourne à l’avantage du premier, champion du Japon et ancien élève de Takeshi Murakami ; mais aussi Brian Rose, américain, ancien champion du monde, contre le Thaïlandais Piyanat Aunchulee, deux fois finaliste en 2011 et 2013 (mais ces deux-là n’arrivent pas à se départager et se quittent donc sur une nulle).
Après 5 rondes, les deux favoris japonais, Nagano et Takanashi sont seuls invaincus et se rencontrent. C’est Nagano qui l’emporte 33 à 31. À l’issue de la première journée, Nagano a fait carton plein, et devance d’un point un trio formé de l’Américain Ben Seeley (double champion du monde), de Takanashi et de la Japonaise Hisako Kinoshita. Aucun Français n’a plus de 3 points et on comprend que ce ne sera pas une bonne année pour nous.
Le Japonais Yasushi Nagano fait la course en tête
Le lendemain, le cavalier seul continue en tête pour Nagano, suivi comme son ombre par Takanashi qui, à la dernière ronde, alors qu’il est déjà qualifié pour les demi-finales, perd contre l’Allemand Matthias Berg lui accordant ainsi une revanche de la finale du championnat du monde 2009. Mais derrière, il y a énormément de suspense. Le Chinois Yan Song, bien revenu, joue sa qualification en demi-finales contre Kinoshita et il l’emporte. Dommage pour la Japonaise, qui est restée très longtemps dans les quatre premiers et aurait mérité sa place en demi-finales.
Ben Seeley laisser filer une place en demi-finale au profit d’Aunchulee
L’autre place se joue entre Aunchulee et Seeley. L’Américain est mal parti, mais il joue une case X défensive au coup 34 pour compliquer les choses. Après le coup 41, on se dit que la partie est perdue pour lui, mais Piyanat ne trouve pas la suite qui tue (43.h4 h3 g2!) et laisse la nulle puis le gain à Ben. Au coup 52, Blanc réfléchit longuement. Le premier coup paraît évident (52.a8 pour être sûr de jouer aussi a7), mais la suite l’est moins (après 52.a8 g5, 54.h6 pourtant très tentant perd et il faut penser à jouer 54.g6! car sur 55.h6, il y a 56.a7 57.g8 et Blanc joue les trois derniers coups). Mais Ben, n’ayant peut-être plus les idées claires à ce stade du tournoi, choisit finalement une des nombreuses suites qui ne font que 31 pions ! Du coup, Ben termine seulement douzième, alors qu’une victoire lui aurait permis de jouer un match de départage contre Kinoshita pour accéder aux demi-finales !
Le Japon l’emporte facilement par équipes, avec 3 joueurs parmi les 5 premiers. Et les Japonais partent grands favoris pour les demi-finales.
Pas de Japonais en finale
Mais le lendemain, les choses se passent bien différemment. Aunchulee bat relativement facilement Nagano en deux parties. Ce n’est pas la première fois que quelqu’un qui a fait 13/13 les deux premiers jours perd sa demi-finale 2 à 0. En 1991, David Shaman avait ainsi fait carton plein avant de se faire renvoyer à ses chères études par notre ami Paul Ralle ! L’autre demi-finale est plus serrée, puisqu’elle commence par une nulle, mais le Chinois remporte les deux parties suivantes pour éliminer le champion du monde en titre Takanashi ! Et pour la première fois depuis 2002, il n’y aura pas de Japonais en finale. C’est d’autant plus surprenant que le tournoi se déroule au Japon ! Quel coup de tonnerre !
Parmi les nouveautés de cette année, il y avait des demi-finales féminines (au lieu de juste une finale) et elles sont serrées. Kinoshita l’emporte sur l’Australienne Joanna William 34 à 30 et la deuxième fait nulle entre la Suédoise Veronica Stenberg et la Chinoise Zhen Dong. Mais comme Veronica avait choisi la couleur, c’est Zhen qui se qualifie pour la finale.
Une finale inédite : le Thaïlandais Piyanat Aunchulee contre le Chinois Yan Song
L’après-midi, on a donc droit à une finale inédite entre Piyanat Aunchulee et Yan Song et on aura forcément un nouveau champion du monde. D’habitude, avant la finale, on regarde comment s’est passée la partie du système suisse entre les deux joueurs pour estimer les chances de chacun. Et là, on cherche en vain la partie : les deux joueurs n’ont pas joué ensemble ! Il faut dire qu’il y avait beaucoup de participants et que ces deux joueurs ont attendu la dernière ronde pour se qualifier pour les demi-finales, à la lutte avec de nombreux autres concurrents ce qui fait qu’ils n’ont pas eu le loisir de s’affronter. C’est quand même la première fois que les deux finalistes ne se sont pas rencontrés auparavant. En 2015, les deux joueurs qui avaient fini troisième et quatrième après les 13 rondes n’avaient pas joué ensemble non plus (essentiellement car Michele Borassi avait fait le « sous-marin ») mais ces deux joueurs avaient finalement disputé le match pour la troisième place et non la finale comme cette année.
Piyanat Aunchulee est le premier champion du monde asiatique non japonais
Dans la première partie, Piyanat l’emporte 35-29 sans broncher. La deuxième est plus serrée : la position est très compliquée au coup 52 (en fait c’est un solitaire : il y a une seule suite gagnante). Mais comme Piyanat a joué rapidement, comme à son habitude, il a du temps pour réfléchir et trouve la suite gagnante qui était loin d’être évidente puisque Noir passe après le coup 58 de Blanc (en réfléchissant à la position en direct, sur http://www.liveothello.com Michele Borassi, pourtant expert des décomptes de finale, avait dit qu’il était quasiment sûr que ça faisait nulle, alors qu’en fait ça gagnait 33 à 31. Son erreur est qu’il n’avait pas envisagé le bon coup 59 qui fait un pion de plus que l’autre). Yan Song paraît très déçu évidemment, lui qui avait réussi à remporter l’Othello World Cup en 2014 au nez et à la barbe des Japonais, mais c’est Piyanat Aunchulee qui devient le premier champion du monde asiatique non japonais ! Ce n’est pas immérité puisqu’il avait déjà échoué deux fois en finale. Mais il peut remercier Ben Seeley de ne pas avoir joué le bon coup 52 dans la partie de la ronde 13 : sinon Piyanat n’aurait même pas accédé aux demi-finales !
Dans le match pour la troisième place, Takanashi fait parler l’expérience et son malheureux adversaire termine donc la troisième journée avec trois défaites, lui qui avait tout gagné les deux jours précédents !
Des surprises aussi chez les femmes et les juniors
Pour la finale féminine, Kinoshita part grande favorite, elle qui avait terminé avec 9/13 contre 6/13 à son adversaire, mais c’est quand même la chinoise Zhen Dong qui l’emporte, confirmant ainsi son titre féminin acquis à l’Othello World Cup 2014. Kinoshita peut regretter d’avoir manqué sa qualification pour les demi-finales qui lui aurait assuré le titre féminin (ce qui aurait été bien mérité).
Pour la troisième place, c’est encore Veronica qui choisit la couleur et la partie se termine encore une fois par une nulle ! C’est donc Joanna qui termine troisième.
Pas de titre individuel masculin ni féminin pour le Japon ! Heureusement, Arthur Juigner a eu la politesse de laisser gagner le Japonais Masaki Wada pour le titre réservé pour la première fois cette année aux juniors. Ces deux joueurs étaient bien au-dessus des deux autres juniors. On espère que le prochain championnat du monde attirera davantage de jeunes.
Les Français et plus généralement les Européens sont en retrait
Si on fait un bilan de ce championnat du monde, on voit qu’une fois de plus, les joueurs asiatiques se taillent la part du lion (un seul Européen, Matthias Berg, dans les 10 premiers). C’est souvent le cas quand le tournoi a lieu en Asie, pour plusieurs raisons. D’une part, ces joueurs ne souffrent pas du décalage horaire et d’autre part ceux qui ne peuvent venir quand le tournoi a lieu en Europe (par manque de temps ou d’argent) sont surmotivés quand ils ont la chance d’avoir le championnat du monde pas trop loin de chez eux. Pour ce qui est de l’équipe de France, Arnaud Delaunay et Takuji Kashiwabara n’ont pas joué à leur niveau habituel, mais on sait bien que ce n’est pas évident compte tenu des explications qui précèdent. En revanche, Gilles Cluzon, pour son premier championnat du monde, termine honorablement avec 5 victoires, en compagnie de joueurs bien mieux classés et bien plus expérimentés que lui !
Rendez-vous à Gand, en Belgique en 2017 pour le prochain championnat du monde !
Classement des 84 joueurs après la ronde 13 :
[Départage] Nom Prénom (id.) {pays} | |||
1: | 13 pts | [1170] | NAGANO Yasushi (5546) {JPN} |
2: | 11 pts | [1188] | TAKANASHI Yusuke (5537) {JPN} |
3: | 10 pts | [1129] | SONG Yan (4097) {CHN} |
4: | 9,5 pts | [1128] | AUNCHULEE Piyanat (190005) {THA} |
5: | 9 pts | [1090] | KINOSHITA Hisako (5504) {JPN} |
[1050] | BERG Matthias (5301) {DEU} | ||
[1017] | CHUNG Yi Chang (420000) {TWN} | ||
8: | 8,5 pts | [1094] | MITSUYA Nobuaki (5567) {JPN} |
[1037] | LI Chun Wan (4139) {HKG} | ||
[1033] | KOH Bo Xiang (250001) {SGP} | ||
[1007] | PECZKOWSKI Pawel (5700) {POL} | ||
12: | 8 pts | [1185] | SEELEY Ben (4043) {USA} |
[1104] | ROSE Brian (177) {USA} | ||
[1081] | VAN DEN BIGGELAAR Nicky (5105) {NLD} | ||
[1079] | LAI Meng Joo (160100) {MYS} | ||
[1032] | OH Joungmok (4074) {KOR} | ||
[1025] | LAM Maverick (170002) {HKG} | ||
[1012] | MAKKONEN Olli (1623) {FIN} | ||
[1008] | SURY Bartlomiej (130011) {POL} | ||
[1004] | SCHOTTE Tom (2795) {BEL} | ||
[955] | YUAN Ke (60011) {CHN} | ||
22: | 7,5 pts | [1048] | LEADER Imre (79) {GBR} |
[1044] | PEIPONEN Janne (1645) {FIN} | ||
[1028] | EKLUND Oskar (150016) {SWE} | ||
[1007] | KOH Bo Chao Alex (250003) {SGP} | ||
DELAUNAY Arnaud (3518) {FRA} | |||
[991] | JUIGNER Arthur (50030) {CHE} | ||
28: | 7 pts | [1067] | WADA Masaki (13293) {JPN} |
[1017] | FU Jacky (4001) {CAN} | ||
[1006] | HEMPIJIT Woramet (190105) {THA} | ||
[1002] | ODEGARD Martin (2560) {NOR} | ||
[999] | CHEW Ching Wuen (4131) {SGP} | ||
[973] | EVERTS Jeroen (5231) {SWE} | ||
[966] | STENBERG Veronica (1375) {SWE} | ||
[961] | PLOWMAN Guy (320) {GBR} | ||
[959] | CHONG Sky (4132) {UAE} | ||
[950] | HAI Jerry (20022) {USA} | ||
[938] | FELDBORG Karsten (92) {DNK} | ||
[937] | VORACEK Miroslav (4501) {CZE} | ||
[868] | SCOGNAMIGLIO Paolo (3111) {ITA} | ||
41: | 6,5 pts | [928] | PALLADINO Domenico (3005) {ITA} |
[912] | YAP Kok Soon (160003) {MYS} | ||
[911] | HOBO Roel (5071) {NLD} | ||
[908] | KASHIWABARA Takuji (839) {FRA} | ||
[892] | BARRASS Iain (2047) {GBR} | ||
46: | 6 pts | [1025] | DONG Zhen (7107) {CHN} |
[999] | WILLIAM Joanna (4130) {AUS} | ||
[963] | TANTIPRASONGCHAI Sittisak (190126) {THA} | ||
[948] | LANG Yongzhi (7159) {CHN} | ||
[918] | GARDEBRINK Christian (1505) {SWE} | ||
[906] | LEE Chunae (7568) {KOR} | ||
[899] | SHIFMAN Leonid (880) {ISR} | ||
[891] | OLSEN Pal Tore (2511) {NOR} | ||
[888] | ALBRIGTSEN Vidar (2570) {NOR} | ||
[877] | DOUDA Tomas (4617) {CZE} | ||
[874] | YAP Siew Kun (160000) {MYS} | ||
[870] | KRACZYK Roman (4048) {ESP} | ||
[865] | NG Yen Lee (160001) {MYS} | ||
59: | 5,5 pts | [895] | PUZZO Luigi (43) {BLR} |
[877] | SHIFMAN Ilya (885) {ISR} | ||
[859] | SANO Yoko (4004) {USA} | ||
[851] | BUKA Michal (5745) {POL} | ||
[780] | LEVANEN Harri (1622) {FIN} | ||
[764] | NAM Sungwoo (30043) {KOR} | ||
65: | 5 pts | [907] | MARCONI Francesco (36) {ITA} |
[888] | TANA Patcharaporn (190161) {THA} | ||
[869] | DE GRAAF Jan C. (4012) {NLD} | ||
[853] | NIELSEN Kim J. (1045) {DNK} | ||
[826] | VALLUND Henrik (96) {DNK} | ||
[768] | STOKKE Solrun (1981) {DNK} | ||
[765] | VECCHI Maria Serena (2884) {ITA} | ||
[756] | CLUZON Gilles (3734) {FRA} | ||
[747] | RADZIVILOVSKY Pavel (4028) {ISR} | ||
[743] | VAN DE MOORTEL Frauke (4068) {BEL} | ||
[725] | LEE Mikael (35089) {KOR} | ||
76: | 4,5 pts | [885] | KIM Seongchan (30036) {KOR} |
[849] | GAERTNER Joerg (5343) {DEU} | ||
78: | 4 pts | [720] | MURAWSKI Stefan (5324) {DEU} |
[670] | OUREGA Loh Jeannot (410000) {CIV} | ||
80: | 3 pts | [632] | KLATTEN Linda (120116) {NLD} |
81: | 2 pts | [635] | AARSLAND LUNDE Kristin (140058) {NOR} |
[584] | BRYANT Alexandra (100038) {GBR} | ||
[536] | KOBEHI Troupa (9026) {CIV} | ||
84: | 1 pt | [478] | TOGBA Vanama (9031) {CIV} |
Demi-finale 1 | ||
Yasushi Nagano | 25-39 | Piyanat Aunchulee |
Piyanat Aunchulee | 37-27 | Yasushi Nagano |
Demi-finale 2 | ||
Yan Song | 32-32 | Yusuke Takanashi |
Yusuke Takanashi | 26-38 | Yan Song |
Yusuke Takanashi | 24-40 | Yan Song |
Match 3e place | ||
Yasushi Nagano | 26-38 | Yusuke Takanashi |
Finale | ||
Piyanat Aunchulee | 35-29 | Yan Song |
Yan Song | 31-33 | Piyanat Aunchulee |
Demi-finales féminines | ||
Joanna William | 30-34 | Hisako Kinoshita |
Veronica Stenberg | 32-32 | Zhen Dong |
Match 3e place féminine | ||
Joanna William | 32-32 | Veronica Stenberg |
Finale féminine | ||
Zhen Dong | 40-24 | Hisako Kinoshita |
Finale juniors | ||
Masaki Wada | 36-28 | Arthur Juigner |
Classement après les demi-finales,
la finale et le match 3/4
Prénom Nom {pays} | |
1: |
Piyanat Aunchulee {THA}
|
2: |
Yan Song {CHN}
|
3: |
Yusuke Takanashi {JPN}
|
4: |
Yasushi Nagano {JPN}
|
Classement féminin
Prénom Nom {pays} | |
1: |
Zhen Dong {CHN}
|
2: |
Hisako Kinoshita {JPN}
|
3: |
Joanna William {AUS}
|
4: |
Veronica Stenberg {SWE}
|
Classement juniors
Prénom Nom {pays} | |
1: |
Masaki Wada {JPN}
|
2 |
Arthur Juigner {CHE}
|
Classement par équipes après les 13 rondes
1 |
Japon
|
33 pts |
2 |
Chine
|
24 pts |
3 | Singapour | 23 pts |
Etats-Unis
|
23 pts | |
5 |
Thaïlande
|
22,5 pts |
6 |
Pologne
|
22 pts |
7 |
Suède
|
21,5 pts |
8 |
Finlande
|
21 pts |
Grande-Bretagne
|
21 pts | |
10 |
Malaisie
|
20,5 pts |
11 |
Corée
|
19,5 pts |
Pays-Bas
|
19,5 pts | |
13 |
France
|
19 pts |
Norvège
|
19 pts | |
15 |
Italie
|
18,5 pts |
16 |
Allemagne
|
17,5 pts |
17 |
Danemark
|
17 pts |
18 |
Hong-Kong
|
16,5 pts |
Israël
|
16,5 pts | |
20 |
Belgique
|
13 pts |
République Tchèque
|
13 pts | |
22 | Taïwan | 9 pts |
23 | Suisse | 7,5 pts |
24 | Canada | 7 pts |
Côte d’Ivoire | 7 pts | |
Emirats Arabes Unis | 7 pts | |
27 | Australie | 6 pts |
Espagne | 6 pts | |
29 | Biélorussie | 5,5 pts |
Résultat amusant : les quatre premiers terminent dans l’ordre exactement inverse de celui du système-suisse !
En ce qui concerne l’organisation, remercions également toute l’équipe (en plus de ceux nommés dans l’article), composée d’une vingtaine de personnes (arbitres, opérateurs LiveOthello, récupérateurs de résultats, service presse, logistique locale…) : Benkt Steentoft, Tor Birger Skogen, Henry Aspenryd, Trees van Seggelen, François Juigner, Rikhard Fahleson, Kunihiko Tanida, Marcel Sneek, Martin Fransen, Yohanes Chitra, Linnea Widman, Chiara Gigliucci et plein de Japonais (dont j’ai oublié les noms) ; tous ont vraiment contribué à ce qui championnat soit un super succès.